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Les montagnes de l'Ouest

23 mars 2018

RUEE VERS L OR A ESEKA

Depuis seulement trois mois, Eseka a vu sa population quadruplé. Et pour cause la découverte de l’or dans cette bourgade situé au milieu de la forêt devenu tristement célèbre à cause de l’accident de train de la Camrail. Aujourd’hui c’est plutôt une fière allure qu’affiche la ville devenu saturé à cause des orpailleurs qui viennent de tout le Cameroun et de la Sous-région.

Il y de cela trois mois que l’or a été decouvert à Eseka, même des sources affirme que un premier exploitant a commencé cet activité il y a 2 ans. Mais depuis que l’annonce a été faite ils sont des milliers a deferlés dans la ville au quotidien. Ce sont des habitants des villages voisins, de Lolodorf, du Sud, de Kribi, de Yaoundé, Douala, Bertoua, du grand Nord Cameroun, des Tchadiens, maliens, gabonais, congolais et bien d’autres. Des dizaines de sites miniers sont ainsi situés à l’entrée de la ville, c’est le cas du village SONKWAN qui a vu sa population passée de 900 à 3000 personnes.

Les hotels sont saturés, plus de chambres disponibles, ceux qui arrivent dorment soit à Boumnyebell et viennent chaque matin travailler, soit dorment à la belle etoile comme les ressortissants du grand Nord Cameroun.

Dans la ville s’est développé le commerce des bottes en plastique pour entrer en brousses et exercer sur ces chantiers,, des pelles pour creuser, des petites bassines pour laver et trier l’or, des moto pompes pour pomper de l’eau. A Eseka la vie est devenu chère pour les habitants depuis la découverte de l’or.

Si la découverte de l’or change la ville, les impacts négatifs sont à relever notamment l’insécurité, les assassinats, les viols que décrient les habitants de la ville. L’école se retrouve déserté par les enfants. D’ailleurs majorité des élèves retrouvés sur les différents sites sont les élèves qui ont abandonnés l’école et n’y sont plus retournés.

L’exploitation de l’or comme on peut le constater est encore artisanale. Ici la particularité de cet or est au niveau du nombre du carat qui est de 24 carats plus grand que celui decouvert dans d’autres parties du Cameroun.

Une activité qui a un impact négatif sur l’environnement de cette forêt avec la destruction des arbres et espèces en voie de disparition, les trous creusés qui sont abandonnés sans être refermés avec les conséquences que cela peut créer en terme de perte en vie humaine. Une situation qui a poussé le préfet du Nyong et Kele à signer un arrêté demandant l’interdiction de toute exploitation sur ces zones en attendant régulation de la part de la délégation en charge des mines et du CAPAM organisation crée pour l’organisation de ce secteur. Car il faut dire que l’exploitation de l’or de manière artisanale est régulé et a ses textes depuis 2016 au Cameroun.

Une décision qui ne semble pas émouvoir ces derniers qui ont décidés de bafouer l’ordre préfectorale et ont continuer leurs activités, dans l’illégalité selon le préfet.

D’après des informations le ministre des mines est arrivé dans la ville ce vendredi pour demandé aux orpailleurs de mettre un terme à cet activité qui ne respecte aucun ordre, une activité illégale en violation de la loi puisqu’ayant désobéît au préfet. Un arrêt de travail afin de permettre la régulation du secteur.

Mais attendant chaque jour on assiste a des arrivées massives de populations à Eseka.

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23 mars 2018

Au moins quatre morts et plus de 50 blessés

Au moins quatre morts et plus de 50 blessés repartis dans plusieurs hopitaux de Yaoundé ont été enregistrés à l’ecole publique d’Ekoudou au quartier Briqueterie cet après-midi après une bousculade qui a causé une panique générale au sein de l’établissement.

L’incident est survenu au cours d’une représentation théatrale qui a eu lieu cet après-midi. Elle a été représenté en classe de CE2, et chaque enfant devait payé la somme de 100f CFA pour y accéder et voir les scènes. Malheureusement tous les enfants n’ont pas pu avoir l’occasion d’accéder en salle pourtant ayant payé, une situation qui va créer une scène de liesse des élèves qui voudront tout faire pour accéder à la salle de classe toute petite, mais cela va créer une bousculade, les enfants se marcheront dessus, et puis panique générale dans l’établissement.

La police, la gendarmerie va descendre sur les lieux et créer un cordon de sécurité, mais rien n’y sera fait, plus de renfort sera envoyé sur place pour contenir les parents furieux.

C’est le cas de d’Aissatou venu récupérer son enfant : «Nous sommes la pour récupérer  les enfants, je dormais chez moi, on est venu me dire que l’enfant est tombé à l’école, je suis revenu à l’école chercher mon enfant je ne l’ai pas vu, ce n’est pas normal, et ce n’est pas la première fois que cela arrive dans cet école, c’est la troisieme fois»

Cette parent dit être venu prendre son enfant à la section anglophone après le drame «J’ai mon enfant ici à la section anglophone, mais la police nous empêche de passer, il y a eu bousculade, certains sautaient à la section francophone, d’autres ont suffoquer et d’autres sont morts dit-elle, on nous dit d’attendre pour pouvoir récupérer les enfants en ordre, le gouvernement doit enquêter pour savoir ce qui se passe, avant cette situation c’était le vol d’enfants dans cet école»

Parmi les blessés, 9 graves et 4 morts suites aux bousculades. L’information parvenu aux parents, ce sera la panique générale, ils viendront à la section anglophone de l’école récupérer leurs enfants.

Malheureusement, parmi ces parents, Mariamou ne verra plus son garçon de 8 ans décédé après cette bousculade, toute en pleurs elle raconte:

«On a vu notre enfant transferé à l’hopital dans la voiture, on leur a demandé vous l’amener où, ils ont dit aux urgences, rendu aux urgences de l’hopital central on ne l’a pas trouvé, c’est de la qu’on apprendra qu’il est couché à la fondation Chantal Biya, on va arriver et voir seulement qu’il était déjà mort, il s’appelait Ibrahim, il faisait la classe de CP et avait 8 ans et demi, il y avait d’autres enfants morts couchés avec lui, il sont au nombre de 4»

La directrice de l’école affirme n’avoir pas vecut la scène, mais elle a été appelé et dès son arrivée elle a trouvé les enfants couchés par terre.

Elle comme ces parents accusent d’ailleurs cette école dans laquelle ce n’est pas la première fois que de tels pratique s’y passe, pour eux les enquêteurs doivent voir claire et punir les responsables de ce qui vient de se passer. D’ailleurs les deux école notamment la section francophone et celle anglophone se sont vidés en fin de journée. Mais chez les familles qui ont perdu un enfant c’est la consternation.

Une équipes d’enquêteur a directement été envoyé à l’école et les responsables de l’établissement ont commencé à être auditionner sur place.

 

 

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